La plupart des enfants atteints de TDAH ne reçoivent pas de médicaments : étude

La plupart des enfants atteints de TDAH ne reçoivent pas de médicaments : étude

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Selon une étude publiée en ligne le 28 avril dans Réseau JAMA ouvert.

Mark Olfson, MD, MPH, de l’Université de Columbia et du New York State Psychiatric Institute à New York, et ses collègues décrivent l’utilisation actuelle des médicaments pour le TDAH et les soins de santé mentale ambulatoires à vie chez un échantillon d’enfants atteints de TDAH. Les données ont été incluses à partir de la première vague de l’étude sur le développement cérébral et cognitif de l’adolescent (11 723 participants) ; 1 206 participants avaient un TDAH déclaré par leurs parents (âgés de 9 à 10 ans).

Sur les 1 206 enfants atteints de TDAH, 12,9 % recevaient actuellement des médicaments pour le TDAH. Les chercheurs ont constaté que la réception de médicaments pour le TDAH était plus élevée chez les garçons que chez les filles (15,7 contre 7,0 %), les Blancs contre les Noirs (14,8 contre 9,4 %), les enfants de parents sans diplôme d’études secondaires contre ceux qui avaient un baccalauréat ou plus (32,2 contre 11,5 %) et les enfants atteints du sous-type combiné ou inattentif du TDAH (17,0 contre 9,5 %). Des soins de santé mentale ambulatoires avaient déjà été reçus par environ 26,2% des enfants atteints de TDAH déclaré par les parents.

La proportion d’enfants recevant des soins de santé mentale ambulatoires était plus élevée pour ceux dont les parents avaient un diplôme d’études secondaires ou universitaires par rapport à un baccalauréat ou plus (36,2 et 31,0 %, respectivement, contre 21,3 %), les enfants dont le revenu familial était inférieur à 25 000 $ ou 25 000 $ à 49 999 $ contre ≥ 75 000 $ (36,5 et 27,7 %, respectivement, contre 20,1 %), et pour les enfants atteints du sous-type combiné par rapport au sous-type principalement inattentif ou hyperactif-impulsif du TDAH (33,6 contre 20,0 %, respectivement, et 22,4 %).

“Ces schémas suggèrent que des facteurs comportementaux plutôt que socio-économiques entravent souvent le flux d’enfants atteints de TDAH vers un traitement”, écrivent les auteurs.

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