Une étude révèle que les souris font de meilleurs coureurs de fond avec un régime à durée limitée
Une étude menée par le Département de médecine cardiovasculaire, Centre pour le métabolisme circadien et les maladies cardiovasculaires, Hôpital du sud-ouest, Université médicale de l’armée, Chine, a examiné comment l’heure des repas régule la capacité d’exercice chez les souris et la relation avec leur horloge circadienne.
Dans un article intitulé “L’alimentation restreinte pendant la journée améliore l’endurance de la course sans exercice préalable chez la souris” et publiée dans Métabolisme naturelles chercheurs ont étudié les effets d’une alimentation limitée en temps de jour/sommeil sur l’endurance à la course chez des souris sédentaires et entraînées à la roue d’exercice.
Les chercheurs ont mesuré la capacité d’exercice chez des souris soumises à différents régimes alimentaires et ont découvert que le DRF limité par le jour/le temps de sommeil améliorait considérablement le temps de course et la distance par rapport à l’alimentation ad libitum (AL – libre de manger chaque fois qu’il a faim) ou à la nourriture normale (NRF) à un moment précis. points pendant la journée. Cet effet a été observé chez les souris femelles et mâles et a persisté même chez les souris entraînées à l’exercice.
Les résultats de l’étude ont révélé que l’alimentation limitée en temps de jour/sommeil améliore l’endurance de course chez les souris, doublant presque le temps de course et la distance par rapport à AL et NRF. Les résultats suggèrent des voies influençant la composition des fibres musculaires, la bioénergétique oxydative, la régulation métabolique et l’expression des gènes mitochondriaux.
Dans l’horloge circadienne, les gènes Per2 et Bmal1 se sont avérés jouer un rôle crucial dans la médiation des effets d’amélioration de l’endurance de la DRF. L’inactivation de ces gènes a supprimé les effets d’amélioration de l’endurance du DRF. L’inactivation spécifique de Per2 dans le tissu musculaire n’a pas affecté l’endurance à la course, ce qui suggère que la régulation de l’endurance sous DRF pourrait impliquer d’autres systèmes n’affectant pas directement le tissu musculaire. Les souris knock-out Bmal1 ont montré une altération de la bioénergétique oxydative musculaire sous DRF et un niveau de transcription inférieur de la PGC-1α musculaire, un régulateur principal de la biogenèse mitochondriale.
L’analyse multi-omique des mécanismes moléculaires sous-jacents aux effets de la DRF sur l’endurance à l’exercice a révélé que la DRF reprogrammait le transcriptome musculaire diurne, les expressions protéiques contrôlées par le rythme circadien, avec des voies cyclables enrichies liées au métabolisme des lipides et aux mitochondries.
L’étude a été menée avec des souris, qui sont naturellement nocturnes, de sorte que l’alimentation diurne s’apparente davantage à celle des humains mangeant la nuit et jeûnant tout au long de la journée. La question de savoir si l’une des découvertes se traduit chez l’homme nécessiterait des tests supplémentaires.
Les résultats fournissent des informations sur la relation entre l’alimentation limitée dans le temps et la performance physique, soulignant spécifiquement l’importance des rythmes circadiens dans le métabolisme et la capacité d’endurance.